sexta-feira, 26 de fevereiro de 2010
domingo, 21 de fevereiro de 2010
sexta-feira, 12 de fevereiro de 2010
Portugal: la grogne monte dans la presse contre la "censure" de Socrates
Portugal: la grogne monte dans la presse contre la "censure" de Socrates (PAPIER D'ANGLE)
Par Anne LE COZ
Lisbonne, 12 fév 2010 (AFP) - Les relations notoirement tendues entre le Premier ministre socialiste José Socrates et la presse au Portugal se sont encore dégradées cette semaine avec la multiplication de révélations sur des tentatives du pouvoir de museler les médias jugés hostiles.
Déjà mis à mal à l'automne dernier par le scandale qu'avait provoqué, en pleine campagne électorale, la suppression du journal télévisé de la TVI dont il avait publiquement critiqué la présentatrice, José Socrates est désormais accusé d'avoir fomenté "un plan pour contrôler les médias".
L'accusation, lancée le 5 février par l'hebdomadaire Sol et reprise depuis par plusieurs médias, s'appuie sur des rapports d'écoutes téléphoniques, enregistrées dans le cadre d'une enquête pour corruption mais classées sans suite par la justice fin novembre.
La publication, par Sol puis par le quotidien Correio da Manha, d'extraits d'écoutes et de comptes-rendus judiciaires dénonçant de "forts indices de l'existence d'un plan impliquant directement le gouvernement" a été qualifiée d'"infâmie" par José Socrates qui a mis en cause un "journalisme de trou de serrure".
L'affaire a toutefois été jugée suffisamment grave pour que le parlement s'en saisisse et convoque la semaine prochaine, dans le cadre de sa Commission d'éthique, une série d'auditions consacrées à la liberté de la presse.
De son côté, le syndicat des journalistes a appelé jeudi "à combattre la censure", rappelant avoir dénoncé depuis un an plusieurs "tentatives de conditionnement des journalistes". Le dernier d'entre eux, Mario Crespo, présentateur de la télévision privée SIC, a accusé au début du mois José Socrates de l'avoir présenté comme "un problème à régler" lors d'un déjeûner avec des membres de son gouvernement.
Selon Sol, qui publie vendredi de nouvelles révélations, le "plan" du gouvernement consistait à prendre le contrôle, via l'entreprise Portugal Telecom, de la télévision TVI, très critique du Premier ministre, et d'acquérir un des principaux groupes de presse du pays.
Le projet de rachat de TVI par Portugal Telecom, rendu public en juin 2009, avait suscité un tollé dans l'opposition avant d'être finalement abandonné, sur ordre du gouvernement "pour éviter le moindre soupçon", avait alors expliqué M. Socrates.
Jeudi, toute la journée, un véritable jeu de cache-cache avait mis aux prises la direction de l'hebdomadaire Sol et un huissier de justice, chargé de faire appliquer un référé judiciaire interdisant la publication de nouvelles écoutes à la demande d'un administrateur de Portugal Telecom, par ailleurs conseiller municipal socialiste de Lisbonne.
En vain. Sous le titre "La Pieuvre" barrant le profil de José Socrates, Sol a assuré vendredi qu'il continuerait à "exercer la mission la plus noble du journalisme: mettre en lumière ce que le pouvoir prétend camoufler", annonçant à la mi-journée le tirage d'une deuxième édition.
L'hebdomadaire a reçu le soutien unanime de la presse portugaise qui a dénoncé une "tentative de censure préalable", "une première en trente ans", selon le quotidien Publico.
Pour Joao Marcelino, directeur du Diario de Noticias, pourtant réputé proche des cercles du pouvoir, cette affaire "exige la rapide mise en place d'une commission d'enquête parlementaire".
Selon le journal, "l'après-Socrates est déjà un thème de discussion au Parti socialiste", qui a perdu sa majorité aux dernières législatives. "Plusieurs dirigeants se demandent si Socrates est encore la solution ou s'il est déjà devenu un problème", affirme Diario de Noticias.
Par Anne LE COZ
Lisbonne, 12 fév 2010 (AFP) - Les relations notoirement tendues entre le Premier ministre socialiste José Socrates et la presse au Portugal se sont encore dégradées cette semaine avec la multiplication de révélations sur des tentatives du pouvoir de museler les médias jugés hostiles.
Déjà mis à mal à l'automne dernier par le scandale qu'avait provoqué, en pleine campagne électorale, la suppression du journal télévisé de la TVI dont il avait publiquement critiqué la présentatrice, José Socrates est désormais accusé d'avoir fomenté "un plan pour contrôler les médias".
L'accusation, lancée le 5 février par l'hebdomadaire Sol et reprise depuis par plusieurs médias, s'appuie sur des rapports d'écoutes téléphoniques, enregistrées dans le cadre d'une enquête pour corruption mais classées sans suite par la justice fin novembre.
La publication, par Sol puis par le quotidien Correio da Manha, d'extraits d'écoutes et de comptes-rendus judiciaires dénonçant de "forts indices de l'existence d'un plan impliquant directement le gouvernement" a été qualifiée d'"infâmie" par José Socrates qui a mis en cause un "journalisme de trou de serrure".
L'affaire a toutefois été jugée suffisamment grave pour que le parlement s'en saisisse et convoque la semaine prochaine, dans le cadre de sa Commission d'éthique, une série d'auditions consacrées à la liberté de la presse.
De son côté, le syndicat des journalistes a appelé jeudi "à combattre la censure", rappelant avoir dénoncé depuis un an plusieurs "tentatives de conditionnement des journalistes". Le dernier d'entre eux, Mario Crespo, présentateur de la télévision privée SIC, a accusé au début du mois José Socrates de l'avoir présenté comme "un problème à régler" lors d'un déjeûner avec des membres de son gouvernement.
Selon Sol, qui publie vendredi de nouvelles révélations, le "plan" du gouvernement consistait à prendre le contrôle, via l'entreprise Portugal Telecom, de la télévision TVI, très critique du Premier ministre, et d'acquérir un des principaux groupes de presse du pays.
Le projet de rachat de TVI par Portugal Telecom, rendu public en juin 2009, avait suscité un tollé dans l'opposition avant d'être finalement abandonné, sur ordre du gouvernement "pour éviter le moindre soupçon", avait alors expliqué M. Socrates.
Jeudi, toute la journée, un véritable jeu de cache-cache avait mis aux prises la direction de l'hebdomadaire Sol et un huissier de justice, chargé de faire appliquer un référé judiciaire interdisant la publication de nouvelles écoutes à la demande d'un administrateur de Portugal Telecom, par ailleurs conseiller municipal socialiste de Lisbonne.
En vain. Sous le titre "La Pieuvre" barrant le profil de José Socrates, Sol a assuré vendredi qu'il continuerait à "exercer la mission la plus noble du journalisme: mettre en lumière ce que le pouvoir prétend camoufler", annonçant à la mi-journée le tirage d'une deuxième édition.
L'hebdomadaire a reçu le soutien unanime de la presse portugaise qui a dénoncé une "tentative de censure préalable", "une première en trente ans", selon le quotidien Publico.
Pour Joao Marcelino, directeur du Diario de Noticias, pourtant réputé proche des cercles du pouvoir, cette affaire "exige la rapide mise en place d'une commission d'enquête parlementaire".
Selon le journal, "l'après-Socrates est déjà un thème de discussion au Parti socialiste", qui a perdu sa majorité aux dernières législatives. "Plusieurs dirigeants se demandent si Socrates est encore la solution ou s'il est déjà devenu un problème", affirme Diario de Noticias.
quinta-feira, 11 de fevereiro de 2010
Presidente da República não foi referido nas escutas do "Face Oculta"
Noronha Nascimento diz que não há qualquer referência ao Presidente da República nas escutas do processo Face Oculta.
Declarações do Presidente do Supremo Tribunal de Justiça na Grande Entrevista da RTP.
Declarações do Presidente do Supremo Tribunal de Justiça na Grande Entrevista da RTP.
Nova Imagem da SONAE
Sonae investe 700 mil euros em nova imagem corporativa do grupo,sob o slogan 'Improving Life' - vídeo :
terça-feira, 9 de fevereiro de 2010
Director do JN recusa publicar Direito de Resposta da C.M. do Porto
Depois de publicar esta notícia, o JN, na figura do seu director, recusou publicar o Direito de Resposta da visada na notícia.
segunda-feira, 8 de fevereiro de 2010
Bloggers de direita e esquerda convocam manifestação pela liberdade de expressão esta quinta-feira, às 13h30, em frente à AR
Versão integral do Manifesto "Todos pela Liberdade":
O primeiro-ministro de Portugal tem sérias dificuldades em lidar com a diferença de opinião.
Esta dificuldade tem sido evidenciada ao longo dos últimos 5 anos, em sucessivos episódios, todos eles documentados. Desde o condicionamento das entrevistas que lhe são feitas, passando pelas interferências nas equipas editoriais de alguns órgãos de comunicação social, é para nós evidente que a actuação do primeiro-ministro tem colocado em causa o livre exercício das várias dimensões do direito fundamental à liberdade de expressão.
A recente publicação de despachos judiciais, proferidos no âmbito do processo Face Oculta, que transcrevem diversas escutas telefónicas implicando directamente o primeiro-ministro numa alegada estratégia de condicionamento da liberdade de imprensa em Portugal, dão uma nova e mais grave dimensão à actuação do primeiro-ministro.
É para nós claro que o primeiro-ministro não pode continuar a recusar-se a explicar a sua concreta intervenção em cada um dos sucessivos casos que o envolvem.
É para nós claro que o Presidente da República, a Assembleia da República e o poder judicial também não podem continuar a fingir que nada se passa.
É para nós claro que um Estado de Direito democrático não pode conviver com um primeiro-ministro que insiste em esconder-se e com órgãos de soberania que não assumem as suas competências.
É para nós claro que este silêncio generalizado constitui um evidente sinal de degradação da vida democrática, colocando em causa o regular funcionamento das instituições.
Assistimos com espanto e perplexidade a esse silêncio mas, respeitando os resultados eleitorais e a vontade expressa pelos portugueses nas últimas eleições legislativas, não nos conformamos. Da esquerda à direita rejeitamos a apatia e a inacção.
É a liberdade de expressão, acima de qualquer conflito partidário, que está em causa.
Apelamos, por tudo isto, aos órgãos de soberania para que cumpram os deveres constitucionais que lhes foram confiados e para que não hesitem, em nome de uma aparente estabilidade, na defesa intransigente da Liberdade.
Promotores do manifesto:
Ana Margarida Craveiro
Manuel Falcão
Vasco M. Barreto
Rui Tabarra e Castro
Henrique Raposo
Adolfo Mesquita Nunes
Luís Rainha
Laura Abreu Cravo
Manuel Castelo-Branco
Paulo Morais
Gabriel Silva
Tiago Mota Saraiva
Alexandre Borges
João Gonçalves
Rui Cerdeira Branco
João Miranda
Nuno Miguel Guedes
Fernando Moreira de Sá
Vasco Campilho
Nuno Gouveia
Carlos Nunes Lopes
Sérgio H. Coimbra
Maria João Marques
Hélder Ferreira
Manuel Castro
Alexandre Homem Cristo
Henrique Burnay
Carlos Botelho
André Abrantes Amaral
Francisco Mendes da Silva
Carlos M. Fernandes
João Moreira Pinto
João Vacas
Jacinto Moniz Bettencourt
José Gomes André
Bruno Gonçalves
Afonso Azevedo Neves
Ricardo Francisco
Sofia Rocha
Miguel Noronha
Pedro Pestana Bastos
Raquel Vaz-Pinto
Manuel Pinheiro
Nuno Branco
Carlos do Carmo Carapinha
João Condeixa
Carlos Pinto
Luís Rocha
Rodrigo Adão da Fonseca
Gisela Neves Carneiro
Nuno Pombo
Rui Carmo
O primeiro-ministro de Portugal tem sérias dificuldades em lidar com a diferença de opinião.
Esta dificuldade tem sido evidenciada ao longo dos últimos 5 anos, em sucessivos episódios, todos eles documentados. Desde o condicionamento das entrevistas que lhe são feitas, passando pelas interferências nas equipas editoriais de alguns órgãos de comunicação social, é para nós evidente que a actuação do primeiro-ministro tem colocado em causa o livre exercício das várias dimensões do direito fundamental à liberdade de expressão.
A recente publicação de despachos judiciais, proferidos no âmbito do processo Face Oculta, que transcrevem diversas escutas telefónicas implicando directamente o primeiro-ministro numa alegada estratégia de condicionamento da liberdade de imprensa em Portugal, dão uma nova e mais grave dimensão à actuação do primeiro-ministro.
É para nós claro que o primeiro-ministro não pode continuar a recusar-se a explicar a sua concreta intervenção em cada um dos sucessivos casos que o envolvem.
É para nós claro que o Presidente da República, a Assembleia da República e o poder judicial também não podem continuar a fingir que nada se passa.
É para nós claro que um Estado de Direito democrático não pode conviver com um primeiro-ministro que insiste em esconder-se e com órgãos de soberania que não assumem as suas competências.
É para nós claro que este silêncio generalizado constitui um evidente sinal de degradação da vida democrática, colocando em causa o regular funcionamento das instituições.
Assistimos com espanto e perplexidade a esse silêncio mas, respeitando os resultados eleitorais e a vontade expressa pelos portugueses nas últimas eleições legislativas, não nos conformamos. Da esquerda à direita rejeitamos a apatia e a inacção.
É a liberdade de expressão, acima de qualquer conflito partidário, que está em causa.
Apelamos, por tudo isto, aos órgãos de soberania para que cumpram os deveres constitucionais que lhes foram confiados e para que não hesitem, em nome de uma aparente estabilidade, na defesa intransigente da Liberdade.
Promotores do manifesto:
Ana Margarida Craveiro
Manuel Falcão
Vasco M. Barreto
Rui Tabarra e Castro
Henrique Raposo
Adolfo Mesquita Nunes
Luís Rainha
Laura Abreu Cravo
Manuel Castelo-Branco
Paulo Morais
Gabriel Silva
Tiago Mota Saraiva
Alexandre Borges
João Gonçalves
Rui Cerdeira Branco
João Miranda
Nuno Miguel Guedes
Fernando Moreira de Sá
Vasco Campilho
Nuno Gouveia
Carlos Nunes Lopes
Sérgio H. Coimbra
Maria João Marques
Hélder Ferreira
Manuel Castro
Alexandre Homem Cristo
Henrique Burnay
Carlos Botelho
André Abrantes Amaral
Francisco Mendes da Silva
Carlos M. Fernandes
João Moreira Pinto
João Vacas
Jacinto Moniz Bettencourt
José Gomes André
Bruno Gonçalves
Afonso Azevedo Neves
Ricardo Francisco
Sofia Rocha
Miguel Noronha
Pedro Pestana Bastos
Raquel Vaz-Pinto
Manuel Pinheiro
Nuno Branco
Carlos do Carmo Carapinha
João Condeixa
Carlos Pinto
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